Sept mythes sur la relocalisation internationale au Canada

1. Un permis de travail et un visa sont identiques.

Faux. Au Canada, un permis de travail est un document de statut qui permet de résider légalement et d’exercer un emploi dans les conditions imposées à l’entrée. Un visa est un document de voyage qui ne peut être délivré qu’aux citoyens des pays soumis à l’obligation de visa ; un visa n’est rien d’autre qu’un document de voyage qui permet de voyager, mais ne garantit pas l’entrée sur le territoire. Il s’agit d’un phénomène relativement unique au Canada. Dans de nombreux pays, le visa est synonyme de permis de travail.

2. Un ressortissant étranger titulaire d’un permis de travail valide délivré par l’ASFC au point d’entrée (il ne s’agit pas d’un visa, délivré par une ambassade, un consulat ou un haut-commissariat) n’est pas autorisé à travailler tant qu’il n’a pas reçu son NAS.

Faux. Le titulaire du permis de travail peut commencer à travailler au Canada immédiatement après la délivrance du permis de travail. Toutefois, l’employeur ne peut pas les payer (il ne peut pas les ajouter à la liste de paie canadienne) tant qu’ils n’ont pas reçu leur NAS.

3. Tous les titulaires d’un permis de travail doivent recevoir le salaire et les avantages de leur employeur canadien.

Cela dépend de la catégorie du permis de travail. Contrairement aux travailleurs titulaires d’un permis de travail basé sur l’EIMT et à d’autres travailleurs tels que les professionnels et les technologues de l’ALE, les personnes transférées à l’intérieur d’une entreprise peuvent être payées par la source canadienne ou rester sur la liste de paie de leur pays d’origine, ou une combinaison des deux. Il en va de même pour leurs prestations.

4. Les employeurs sont légalement autorisés à déposer une demande d’EIMT pour leurs employés candidats.

C’est vrai. Mais.. : Une fois la demande approuvée (lorsque l’EIMT a été délivrée), les employeurs sont légalement autorisés à déposer une demande de permis ou de visa auprès d’IRCC (ambassades, consulats, hauts-commissariats à l’étranger et Centre de traitement des demandes au Canada) ou de l’ASFC (à la frontière) – Faux.

5. Les visiteurs d’affaires peuvent faire du conseil, car il ne s’agit pas d’un « travail pratique ».

Faux. Les visiteurs d’affaires ne peuvent assister à des réunions que pour discuter de projets, négocier des contrats et recueillir des informations à analyser en dehors du Canada. Les visiteurs professionnels d’une même entreprise peuvent former leurs collègues (et non leurs clients) au Canada ou recevoir une formation de leurs collègues (et non de leurs clients) au Canada. Consulter des collègues, des clients ou des consommateurs sur la manière dont certaines tâches doivent être effectuées équivaut généralement à une consultation professionnelle et nécessite un permis de travail. Meilleure approche : consultez votre représentant agréé en matière d’immigration pour déterminer si le permis de travail peut être exigé.

6. Les visiteurs professionnels peuvent installer, configurer, régler, entretenir l’équipement ou effectuer des réparations sous garantie sans autorisation de travail.

Faux. Meilleure approche : consultez votre représentant agréé en matière d’immigration pour déterminer si l’autorisation de travail (autorisation de travailler sans permis de travail) ou le permis de travail peut être nécessaire.

7. Le permis de travail n’est pas nécessaire si l’employé travaille dans un pays pendant moins de 30 jours.

Faux. Votre employé va-t-il effectuer un travail productif ? C’est ce qui compte. Si l’employé doit effectuer un travail productif pour un employeur dans un pays où il n’a pas le droit de travailler, la plupart des pays exigeront qu’il obtienne un permis de travail, quelle que soit la durée du séjour. Les gens confondent les courtes durées avec ce principe. Les voyages d’affaires sont généralement autorisés, mais les employés ne font généralement qu’assister à des réunions lors de ces voyages. Si certains voyages d’affaires sont autorisés, les travailleurs ne peuvent techniquement pas travailler (échanger un travail physique ou mental contre de l’argent) sans permis de travail.

Connaissiez-vous ces mythes ? All Point a des années d’expérience sur le marché de la relocalisation d’entreprises. Si vous avez besoin d’aide pour faire venir des employés au Canada, nous sommes là pour vous aider.

Expert en relocalisation

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Michael Deane

Aider les entreprises à relocaliser leurs employés et leurs recrues en toute transparence, que ce soit au niveau national, transfrontalier ou mondial.

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