La relocalisation est l’une de ces fonctions RH qui reçoit juste assez d’attention pour être pénible lorsqu’elle se passe mal – et presque aucune lorsqu’elle se passe bien. Mais qu’est-ce qui différencie une expérience de relocalisation frustrante et sans solution d’une expérience qui se déroule sans heurts ? Un mot : communication.
Voici trois stratégies clés pour établir une communication fluide avec votre prestataire de relocalisation, tout en vous facilitant la vie.
1. Faire en sorte que les attentes soient mutuelles – et documentées
La plupart des équipes RH savent ce qu’elles attendent d’un partenaire de relocalisation. Mais dans quelle mesure votre prestataire est-il clair sur ce que vous attendez de lui ? À quelle fréquence communique-t-il ? Comment les exceptions sont-elles signalées ? Qui doit être informé d’un retard dans l’obtention d’un visa ?
Une stratégie de communication solide commence par rendre visible ce qui est invisible. Il s’agit de déterminer qui a besoin de quoi, quand et comment. Un bon fournisseur vous aidera à construire cette stratégie, et ne se contentera pas d’acquiescer et de passer à autre chose.
⚡ Conseil : les petites entreprises sont souvent plus performantes dans ce domaine. Avec une charge de travail moins importante et des équipes plus resserrées, elles peuvent réellement personnaliser les communications en fonction de votre flux interne.
2. Créer une boucle de rétroaction qui soit réellement une boucle – et laisser les tableaux de bord parler en partie
Les enquêtes réalisées à la fin d’une relocation sont excellentes, mais elles ne sont d’aucune utilité lorsqu’une personne transférée est en plein déménagement et frustrée par un retard de location. Les programmes les plus transparents intègrent des « check-ins » : des moments de communication courts et intentionnels. Il peut s’agir d’une mise à jour hebdomadaire rapide, d’un appel de situation de 10 minutes ou d’un système de notification interne qui tient les RH au courant.
Mais soyons honnêtes : tous les professionnels des ressources humaines ne souhaitent pas recevoir leurs mises à jour sous la forme d’un long courrier électronique. Certains préfèrent se connecter sur leur temps libre et voir ce qui compte le plus en un coup d’œil.
C’est là qu’interviennent les tableaux de bord personnalisés.
Le bon partenaire de relocalisation travaillera avec vous pendant la mise en œuvre pour identifier exactement ce que vous avez besoin de voir – qu’il s’agisse du nombre de relocalisations actives, des exceptions signalées, des comparaisons entre le budget et le réel, ou des dates de clôture estimées pour les ventes de maisons – et présentera ensuite ces informations d’une manière qui s’adapte à votre rythme. Un tableau de bord propre ne doit pas seulement être un outil de reporting ; il doit être une boucle de retour d’information vivante qui soutient à la fois les RH et les personnes transférées sans générer davantage de chaînes d’e-mails.
⚡ Encore une fois, c’est là que les fournisseurs souples se distinguent. Ils ne sont pas enfermés dans des modèles de rapports rigides. Ils sont à l’écoute et adaptent le système à votre flux, pas au leur.
3. Responsabiliser les personnes transférées sans les abandonner
Les RH ne veulent pas être l’intermédiaire entre un employé stressé et une réponse lente d’un fournisseur. Mais vous ne voulez pas non plus que votre employé transféré ait l’impression d’avoir été confié à un étranger muni d’un identifiant et d’un chatbot.
C’est là que la communication personnalisée s’avère vraiment efficace : un rythme proactif de vérifications, un soutien dans leur propre fuseau horaire et des réponses humaines réelles. Les meilleurs partenaires forment leurs équipes non seulement à la logistique, mais aussi à la communication à répétition espacée, c’est-à-dire à l’art de savoir quand et à quelle fréquence effectuer un suivi, afin que rien ne passe inaperçu.
⚡ Un partenaire agile vous apporte une double valeur ajoutée : votre équipe de RH est libérée et votre employé transféré se sent véritablement soutenu.
Dernière réflexion :
La communication, ce n’est pas seulement parler, c’est aussi concevoir. Et lorsque votre programme de relocalisation s’articule autour d’une communication intentionnelle et adaptée, vous constatez moins d’exceptions, de meilleures expériences pour les personnes transférées et moins de stress pour votre équipe des ressources humaines.
Parce qu’en fin de compte, la relocalisation devrait déplacer les gens, et non les problèmes.